Attraper ses cojones a 2 mains, et Yallah !

Publié le par Vraxette

On ressent tous a un moment de notre vie le besoin de faire un break, de tout quitter et d'aller se ressourcer loin de tout et de tout le monde. Je suis le genre de chanceuse qui en a eu l'opportunité quand le besoin s'est fait ressentir.

Me voila donc partie pour 3 mois au Bresil, ce fabuleux pays qui en attire plus d'un. Aujourd'hui septieme puissance économique mondiale, il est le premier producteur et imporateur de nombreux produits : canne a sucre, café, tabac, betteraves, viandes, tourteaux, jus d'orange...

Exit donc les préjugés de violence et de misère, on se concentre sur la réputation du peuple bresilien qui se veut aimable, ouvert, tolérant, musical et sensuel; et on réserve les billets un peu plus de 3 semaines avant la date de départ.

De lá naît une petite boule dans ton ventre, qui cogne contre ta conscience qui te hurle : "Quoi?! 3 mois? Au Brésil?! Mais t'es tarée tu vas crever!". Puis après quelques discussions avec tes amis et ta famille, tu réalises la chance que t'as, tu mets tes petites peurs de fillette de côté et tu commences a organiser ton voyage : vaccin fièvre jaune, médicaments contre le paludisme (mmmh rassurant tout ça!), papiers administratifs divers, coups d'oeils sur les différents blogs et forums de voyages, bisous tout le monde et Yallah! En moins de deux tu n'as rien vu venir et tu te retrouve accompagnée à l'aéroport par ta maman et deux de tes copines.

Il est temps de se dire au revoir comme si je partais pour toujours. 3 litres de larmes et 14 heures de voyage plus tard à te demander à nouveau de quel côté de la tête tu es tombée pour prendre une decision pareille, tes pieds peuvent enfin fouler le sol de Rio De Janeiro.

La premiere etape de mon voyage est une petit ville a 150 km de l'aéroport, dans l'etat de Rio : Porto Real. Je brave les 20 taxis qui m'accostent (me sautent dessus en fait) "Nao obrigada' (sourire), "Nao obrigada" (sourire), "Nao obrigada" (sourire). Lachez-moi nan? (Bah oui, même à l'autre bout du monde, je reste parisienne!).

Je parviens enfin à atteindre mon bus et j'arrive 15 minutes plus tard à Rio novio, la gare routière de Rio de Janeiro. C'est ici que mes mésaventures brésiliennes ont commencé : le bus m'a laissée sur le trottoir et s'est barré avec ma valise dans son coffre. Hihaaaaaaaa (je vous laisse imaginer ma tête à ce moment là) !!

Tout est bien qui finit bien, un employé de la compagnie de bus l'a rattrapé avec sa voiture et m'a gentiment rapporté ma valise. OUF, TUDO BOM !! J'ai donc pu prendre l'autre bus et je suis (enfin!) arrivée frigorifiée* à destination, bien heureuse que ce long voyage touche à sa fin!

* Je vous voir venir : "elle est serieuse elle? Frigorifiee au Bresil? Ya un moment ou elle arrete de se plaindre?". Ouais bah petite astuce pour les futurs voyageurs au Bresil, les bus sont sur-climatises (il fait 16 degres au maximum), donc ne faites pas la meme erreur que moi, ne rangez pas tous vos pulls de Paris dans votre valise (avant de la mettre dans le coffre du bus, sinon c'est pas drôle), vous allez le regretter!

Street art à Porto Real

Street art à Porto Real

T'as plutôt pas intérêt de rater l'arrêt !

T'as plutôt pas intérêt de rater l'arrêt !

Attraper ses cojones a 2 mains, et Yallah !
Musée de Porto Real

Musée de Porto Real

Attraper ses cojones a 2 mains, et Yallah !
Attraper ses cojones a 2 mains, et Yallah !
Espace de future bebom

Espace de future bebom

Attraper ses cojones a 2 mains, et Yallah !
Attraper ses cojones a 2 mains, et Yallah !
Casa verde

Casa verde

Attraper ses cojones a 2 mains, et Yallah !
Je vous laisse imaginer les tarifs les filles !

Je vous laisse imaginer les tarifs les filles !

Publié dans AMERIQUE DU SUD, BRESIL

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