Rio De Janeiro. Aiii que legal !!

Publié le par Vraxette

Après une semaine de repos, de petite bronzette et de Muay Thai à Porto Real, me voilà arrivée à Rio de Janeiro, m>"la maravilhosa" (la merveilleuse). Je n'avais pas prévu de vous écrire tout de suite, j'avais l'intention de vivre et de visiter un peu afin d'avoir de la matière à vous raconter... mais c'est déjà tellement d'émotions que j'ai trop de choses à vous dire.

Rio n'a rien à voir avec la petite ville de campagne dans laquelle j'étais. C'est Paris, avec 30°C et la mer. Autant vous dire, le paradis ! Tout s'élève devant vous, les grands immeubles surplombent la ville, vous ne savez plus où regarder tellement ça bouge de partout. L'air est chaud et humide, il peut paraître un peu pesant à certains moments mais personnellement, ça ne me pose absolument aucun problème.

Je dors dans l'appartement d'un ami de mon père habité par sa nièce, Aline, 25 ans. Jeune Paulista (originaire de Sao Paulo), elle habite ici depuis 9 ans et travaille en tant que secrétaire dans un hôtel au centre de la ville. Ela tem vontade ("elle veut vraiment") me faire découvrir Rio : mais pas le Rio du Corcovado et du href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_du_Pain_de_Sucre">Pao de Açucar ! Celui des cariocas*, du baile funk**, des parties de futbol, volley et même de rugby sur la plage. L'appart dans lequel je dors est à 100 mètres de Copacabana, dans un quartier mi-populaire, mi-chic. Les commerces en bas de chez moi (Quoi?! C'est chez moi!) sont ouverts 24h/24 pour la plupart, une musique différente sort de chaque bar/stand/boulangerie devant laquelle je passe...

L'ancienne capitale du Brésil est une très grande ville, nous prenons le bus ou le métro à chaque fois que nous sortons. Quand Aline est au travail, je prends un malin plaisir à me balader à pieds dans les rues, comme une vraie carioca (même si je ne fais illusion pour personne! Ici, ils reconnaissent tout de suite les "gringos"). Contrairement aux idées reçues, je ne me fais ni agressée, ni alpaguée, ni rien. Les habitants me renseignent volontiers, les commerçants m'aident pour tout (la jeune femme du kiosque à journaux a passé une demi heure avec moi à activer ma carte sim brésilienne), sur la plage, on me garde mes affaires pendant que je vais me baigner... Je ne dis pas que c'est le monde des bisounours, loin de là! La pauvreté est présente, il faut quand même faire attention, ranger son téléphone, ne pas porter trop de signes de richesse... Mais je pense qu'on a une mauvaise image de ce pays. Oui il y a de la violence, non je ne vais pas non plus me balader dans les favelas mais je peux sans problème faire ma petite vie toute seule, sans être emmerdée par qui que ce soit.

J'ai passé une journée sur la plage de Copacabana, à me la couler douce au soleil. Les vendeurs de beignets français sont remplacés par des vendeurs de tout (vraiment, de tout! Maillots de bain, paréos, bijoux, caipirinhas, brochettes de crevettes, pastèques...) et multipliés par 100. Ils sont partout, tout le temps. Mais pas emmerdants. Les plus insistants vont se poser 10 secondes à côté de toi pour être sûrs que tu ne vas rien leur acheter. Un petit sourire et un "nao obrigada" plus tard tu es de nouveau tranquille ! Bon par contre, qu'on se le dise clairement: cette plage est déguelasse !! Elle l'était déjà dans mes souvenirs mais là, j'ai eu l'impression que j'allais chopper le tétanos à chaque pas dans le sable (ouais bon ok, jsuis marseillaise un peu). En même temps, ça fait plus d'une semaine maintenant que les éboueurs sont en grève (ils demandent une augmentation de salaire qui leur ai refusée par la préfectures, du coup ils ne ramassent plus les poubelles) donc ça ne doit pas aider! Autre particularité, de Copacabana : tu ne te baignes pas, tu luttes contre le courant. Chaque vague te fait perdre ton équilibre, ton maillot de bain et ta dignité. En 10 minutes tu es à 50 mètres de ta serviette ! Mais on s'en fout, qu'est ce que c'est bon!

J'ai aussi passé une soirée à Lapa, un quartier populaire connu pour ses arches. J'ai kiffé ! Les bars se succèdent dans les rues, tout le monde est dehors, boit, fume, danse. Il y en a pour tous les goûts : rock, samba, baile funk, electro, musique commerciale, certains ne passent pas de musique et diffusent des matchs de foot (PSG-Lorient à 4h du mat, par exemple!). Beaucoup de monde, des stands de bouffe et de boissons partout, des odeurs, des couleurs (du street-art sur tous les murs et l'escalier Selaron). Une chose sur laquelle on a pas tout faux concernant le Brésil, c'est qu'ils ont le sens de la fête! Ils crient, dansent, chantent, se battent parfois (j'ai assisté à une bagarre entre 2 tigresses inséparables, prêtes à tirer les cheveux jusqu'à ce que mort s'en suive. Hilarant!), tout le monde se parle, partage sa boisson... J'ai vraiment adoré cette ambiance.

Bref, Rio c'est la vie !!

* Les cariocas sont les habitants originaires de Rio. Avec les Paulista, ils se livrent à une gueguerre sans fin, comparable à celle des parisiens et des provinciaux.

** Ici, les jeunes écoutent pas mal de Baile Funk. Les plus âgés (à partir de 20 ans) ne supportent généralement pas les paroles, qui parlent de sexe à outrance et pas toujours de manière très classe. Personnellement, je ne comprends rien de ce qu'ils racontent (même si je commence à bien gérer en portugais, c'est du langage de rue, beaucoup trop loin pour moi) et j'adore la musique, la danse (assez chaude elle aussi, tu danses comme ça en France t'es foutue). Voici quelques liens pour vous faire découvrir:

Copacabana

Copacabana

Métro carioca. Les femmes ont obtenu le droit d'avoir des wagons réservés aux heures de pointes les jours de semaine, pour éviter les filhos da puta qui viennent gentiment se frotter à leurs culs lorsque le métro est plein.
Métro carioca. Les femmes ont obtenu le droit d'avoir des wagons réservés aux heures de pointes les jours de semaine, pour éviter les filhos da puta qui viennent gentiment se frotter à leurs culs lorsque le métro est plein.

Métro carioca. Les femmes ont obtenu le droit d'avoir des wagons réservés aux heures de pointes les jours de semaine, pour éviter les filhos da puta qui viennent gentiment se frotter à leurs culs lorsque le métro est plein.

Arches de Lapa
Arches de Lapa

Arches de Lapa

Escaliers Selaron
Escaliers SelaronEscaliers Selaron
Escaliers Selaron

Escaliers Selaron

LapaLapa

Lapa

Autant vous prévenir tout de suite, je vais revenir avec 10 kilos supplémentaires! Du riz à chaque repas, du fromage partout, des stands de bouffe tous les 20 mètres... Sont fous ces brésiliens !

Autant vous prévenir tout de suite, je vais revenir avec 10 kilos supplémentaires! Du riz à chaque repas, du fromage partout, des stands de bouffe tous les 20 mètres... Sont fous ces brésiliens !

Publié dans AMERIQUE DU SUD, BRESIL

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